Conclusion générale
L’histoire a été jalonnée de grands fléaux infectieux (peste, lèpre, choléra, syphilis) qui ont marqué la mémoire collective de l’humanité.
Dès sa naissance, le corps humain possède un patrimoine immunitaire qui lui permet de lutter contre les infections de manière innée, c’est l’immunité innée. Mais celle-ci ne suffit pas à juguler une infection. L’organisme doit faire appel à un système de défense beaucoup plus complexe. C’est l’immunité acquise qui s’appuie sur la reconnaissance de la nature de l’antigène et le développement d’une réponse intense contre lui par production de cellules et de molécules spécialisées.
Depuis des siècles, grâce à la science et à la recherche, l’Homme a pu créer d’autres moyens défense contre les agents pathogènes. Ce sont principalement les antibiotiques, les antiviraux et les antiparasitaires. Ces nombreuses découvertes notamment dans le domaine de la prévention (vaccins) ont permis d’éradiquer certaines maladies (ex : la variole).
Aujourd’hui, l’Homme doit faire face à une nouvelle problématique. En effet, par l’utilisation abusive des antibiotiques et des antiseptiques, les agents pathogènes ont développé des résistances. Ces dernières deviennent très importantes dans le milieu hospitalier. Il s’agit des maladies nosocomiales.